132 - Blanc

Publié le 2 Décembre 2010 par tempesdutemps.over-blog.com

Ce matin, comme un blanc...

Madame Nina, chatte de son état chez qui nous habitons, est devant la fenêtre. Elle a déjà une belle vie derrière elle et pourtant, ce matin, elle s'étonne. Elle regarde le ciel puis le sol... puis de nouveau en haut et en bas. Elle nous regarde aussi. Sa petite tête se tourne dans tous les sens. Pas de doute : il neige.

Photo Clarisse Mèneret

Et nous entrons dans un hors-temps, dans les parenthèses d'un silence ouaté, dans l'haleine blanche des flocons. Voilà, il faut aller faire quelques " pas sur la neige " avec Debussy et Richter, ne voir du rouge-gorge que le rouge de la gorge, comme un petit coquelicot.

131 - Panne de tout

133 - La vie à vif de Luc Dietrich

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Denis

05/12/2010 09:34

Quand j’ai ouvert la porte à mon chien Kiki (oui ! Kiki de tous les Kikis) pour qu’il sorte faire son petit tour matinal (… dans les bois), il a vite fait demi-tour quand il a vu tout ce blanc, trop propre pour lui. Il n’aime que la terre marron, qui ne sent pas bon de préférence, pour se rouler dessus avec délectation. Quand on répand du terreau, il se régale à se rouler frénétiquement et … à le manger ! Il est horrible. Merci Clarisse pour cette belle photo.

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05/12/2010 09:54

Eh oui, il en va des chiens comme des zumains, surtout les zenfants : y en a des cracras, par goût par plaisir par volupté... Mystère des plaisirs. La neige quand elle fond, c'est pas mal dans le genre cracra ! Moralité : comme les enfants qui ne devraient pas grandir, la neige ne devrait pas fondre. Amen (c'est dimanche)

horus

04/12/2010 20:00

Très beau poème en prose ! Et en plus tout est vrai ! Bravo Claire.

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05/12/2010 10:11

La vraie poésie est pour moi (c'est Reverdy qui me l'a appris) "le réel humanisé". Donc, ce qu'on voit passé au tamis du sensible. Merci, Horus, je suis sensible.

Nana Massart

04/12/2010 18:32

Photo ravissante (merci Clarisse) qui nous porte à siffler ou chanter sous la neige. Oui, j'aime cette innocence, ces regards interrogatifs des animaux... L'autre jour, j'ai porté ma grosse-mémère "Sassy" faire le tour du jardin et lui ai dit -nous entrons dans l'hiver. Elle s'est pelotonnée contre moi avec un regard attendrissant me disant réchauffe-moi.Elle aime aussi sur la table trempée, s'asseoir, laper, s'ébourriffer, et rentre en m'appelant pour que je l'étrille avec sa serviette...Nos pyrénées sont blanches, belles et comme endormies.

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04/12/2010 19:04

Les chats ont des réactions différentes devant la neige... Mais les chiens, je crois que ça les rend tous fous ! Ainsi que les enfants : la cour de récré en face de ma fenêtre était un régal à regarder, tous ces petits machins emmitouflés qui glissaient, s'envoyaient de la neige et sautaient en l'air comme des haricots du Mexique. Un bonheur... Dormez bien les Pyrénées...

marie guegan

03/12/2010 19:37

L'éternité dans cet instant neige et la solitude assumée tout autour.J'aime beaucoup

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04/12/2010 10:38

Je confirme : éternité et solitude... Quelque chose à voir avec le temps ou sa disparition. Fort quand même ce que de la pluie solide et blanche peut avoir comme effet ! Merci de vos visites, Marie, comme des pas dans la neige.

Xyz

03/12/2010 16:54

Jolie photo pleine de délicatesse. Ne manquent que quelques oiseaux pour faire note sur la portée. Et Madame Nina, a-t-elle apposé le sceau de ses coussinets sur la belle neige fraîche ?

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03/12/2010 19:27

C'est vrai, ça : la portée de musique et les zoiseaux en noires ou croches ! Madame Nina habite au 5ème étage donc point de musardage dans la neige ! Mais une amie me dit aujourd'hui que les siens chats ne semblent pas goûter la froidure sur les dits coussinets et posent les pattes certes gracieusement mais très très rapidement aussi ! P.S. : XYZ, je t'ai reconnu(e) !

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